… c’est reparti pour un tour.
Ce sera plus difficile qu’au printemps. En mars, les jours rallongeaient, il y avait du soleil, de la lumière, et avec l’arrivée de l’été, on pouvait espérer au moins un ralentissement de l’épidémie.
Maintenant, les jours raccourcissent, La grisaille s’installe, l’hiver arrive, dans un contexte national et international très sombre… Et les lumières de Noël seront bien pâles, cette année.
Trouver cette fois l’énergie de s’occuper le plus possible pour ne surtout pas penser.
Ce qui me préoccupe beaucoup, c’est la survie de la culture dans nos campagnes du bout du monde. Une librairie ou un ciné qui ferment dans une grande ville, c’est dramatique, mais il en reste d’autres. Si notre unique librairie ou notre unique ciné coulent, il ne nous reste rien…
Hier, j’ai signé une pétition lancée par François Busnel, des libraires, des écrivains, des éditeurs, pour demander l’ouverture des librairies, et pour que le livre, en ces temps sombres, soit considéré comme un bien essentiel. C’est par là .
Ce serait bien qu’elle récolte un maximum de signatures…
Pour soutenir les libraires, s’il vous plaît, faites vos achats ici, sur le site des librairies indépendantes. Oubliez Amazon…
Je ne suis pas vraiment en panne de lecture. J’ai acheté plein de livres depuis le confinement du printemps, par solidarité, et j’ai l’embarras du choix. Si notre librairie est autorisée à rouvrir, j’y retournerai évidemment, même si j’ai du stock, et en respectant scrupuleusement le protocole sanitaire.
Dans notre unique ciné, que j’avais retrouvé avec plaisir et très régulièrement, à la fin de l’été, le public a longtemps été très clairsemé. Au début, jamais personne au guichet, ni dans le hall, tout au plus une dizaine de spectateurs dans les salles. Récemment, la fréquentation avait repris un peu… avant que tout s’arrête à nouveau, pour un temps indéterminé.
Pour vous évader pendant les jours à venir, quelques livres lus récemment que j’ai aimés :
Le chant de l’assassin, de R. J. Ellory. Captivant !
« 1972.En prison depuis plus de vingt ans, Evan Riggs n’a jamais connu sa fille, Sarah, confiée dès sa naissance à une famille adoptive. Le jour où son compagnon de cellule, un jeune musicien nommé Henry Quinn, est libéré, il lui demande de la retrouver. Mais lorsque Henry arrive à Calvary, au Texas, le frère de Riggs, shérif de la ville, lui affirme que la jeune femme a quitté la région depuis longtemps, et que personne ne sait ce qu’elle est devenue. Malgré tout, Henry s’entête. Il a fait une promesse, il la tiendra. Il ignore qu’en réveillant les fantômes du passé, il va s’approcher d’un secret que les habitants de Calvary veulent dissimuler. A tout prix. » (résumé de la quatrième de couverture)
Mamie Luger, de Benoît Philippon.
« Six heures du matin :Berthe, cent deux ans, canarde l’escouade de flics qui a pris d’assaut sa chaumière auvergnate.
Huit heures : l’inspecteur Ventura entame la garde à vue la plus ahurissante de sa carrière. La grand-mère au Luger vide son sac, et le récit de sa vie est un feu d’artifice. Il y est question de meurtriers en cavale, de Veuve Noire et de nazi enterré dans sa cave. Alors… Aveux, confession ou règlement de comptes ? Ventura ne sait pas à quel jeu de dupes joue la vieille édentée, mais il sent qu’il va falloir creuser. Et pas qu’un peu. » (résumé de la quatrième de couverture)
Il va falloir creuser, en effet, au sens propre comme au figuré !
« Poétique, réaliste, cynique, émouvant et captivant. Un texte de haute intensité drolatique et émotionnelle. » (Lire)
13 à table, 202o.
C’est la sixième édition de « 13 à table ». Pour 1 livre acheté, 4 repas offerts aux Restos du Coeur.
17 nouvelles sur le thème du voyage.
A bientôt… j’espère…