Malo veut bien que je continue à lui coudre des pyjamas, des joggings et des déguisements. Pour le reste, l’effet collège… Il y a 2-3 semaines, j’ai donc eu la bonne (?) idée de lui demander s’il avait envie d’un nouveau déguisement. C’est là qu’il m’a rappelé qu’il en avait choisi un il y a… presque 2 ans. Je m’en souvenais évidemment, mais je me demandais s’il était encore à son goût.
Ben oui, il ne restait plus qu’à m’y mettre enfin.
Cette couture aurait été le truc idéal à faire pendant le confinement, parce qu’il a fallu une certaine réflexion et de la concentration. Si j’avais pu trouver l’énergie pour commencer…
L’idée vient du magazine Burda de novembre 2018 (modèle 129 A) Mais le patron était proposé à la taille maximale 128, ce qui, même en 2018, aurait été trop juste.
Première étape, rechercher un patron analogue, plus grand. J’ai trouvé mon bonheur dans le magazine Burda de décembre 2015, une combinaison pour la maison, à réaliser en jersey ou molleton à sweat, ce qui me convenait parfaitement puisque j’avais un grand coupon d’interlock noir dans mon stock (de Bio Tissus, si mes souvenirs sont bons).
Modèle 129, taille 152, sans le col, la poche et les découpes sur les devants.
Deuxième étape, adapter le dessin du squelette à la bonne taille. Après réflexion et calculs de proportions, j’ai scanné les différentes parties à l’échelle 150%.
Le déguisement original était cousu en toile de coton, avec du flex à thermocoller. J’ai utilisé un reste de jersey blanc, appliqué à l’aide de thermocollant double-face mais, pour plus de résistance dans le temps, j’ai également piqué les bords de toutes les pièces au point droit.
Sur l’original, la « colonne vertébrale » était appliquée d’une pièce sur la patte de boutonnage. Comme j’ai préféré mettre un zip (comme sur le patron de combinaison choisi), j’ai appliqué une demi-colonne de chaque côté.
Le petit truc qui simplifie grandement la couture de la fermeture éclair (d’autant plus qu’il fallait que les motifs de part et d’autre se raccordent) : j’ai faufilé et bien repassé les deux côtés de la fente. Puis, aux bords des rubans du zip, j’ai collé du ruban double-face de 5 mm de large (il y en a en mercerie, assez cher, mais celui qu’on trouve en rayons loisirs créatifs, bien meilleur marché, convient tout aussi bien). Après en avoir retiré le papier, j’ai positionné soigneusement le zip sous la fente. Il ne restait plus qu’à piquer. Pendant la couture, le ruban double-face maintient le zip bien mieux que du faufil : rien ne bouge !
L’encolure est finie avec un biais de coton noir, piqué endroit contre endroit, puis retourné sur l’envers autour du surplus de couture.
Au bas des manches et des jambes, bord-côtes noir.
Il paraît que Maël veut le même… mais ce sera pour un peu plus tard, je n’ai plus de jersey noir. Ce n’est sans doute pas le déguisement le plus « mignon » que j’aie cousu pour les minus, mais, ma foi, ce sont eux qui choisissent…