J’ai beau prendre de bonnes résolutions après chaque billet, plus de trois mois se sont à nouveau écoulés depuis le dernier (WordPress m’a même redemandé mes identifiants quand je me suis connectée…). Je n’ai pourtant pas envie de l’abandonner, ce p’tit blog. Mais le temps file plus vite que le sable entre les doigts. Un effet de la vieillesse ?
Je vais changer de dizaine cette année… Autant le précédent passage m’a laissée indifférente, autant celui à venir me stresse…
En fait, j’aurais pas mal de petits trucs à rajouter à ce blog, commençons donc par les derniers.
Un sweat pour Maël, avec un cahier de charges défini par le destinataire :
gris, deux kanjis japonais en rouge (un petit devant, un plus grand au dos, poche kangourou, capuche).
Patron pochette Burda Kids 9482, dont j’avais déjà utilisé le pantalon.
J’ai décalqué le patron du sweat en taille 11 ans, découpé le tissu en toute confiance (c’était un patron Burda, quand même !).
Une oeuvre de longue haleine, finalement…
Assemblage des pièces de la capuche (l’avant était fermé sur quelques centimètres) en octobre, essayage aux vacances de la Toussaint, et là, surprise : la tête de Maël ne passait pas !
Le tissu de sweat molletonné n’était absolument pas extensible en largeur, un peu en longueur et dans le biais. Le patron conseillait du sweat, je ne n’attendais pas à ce genre de déboire. Depuis, en lisant la description de tissus sweat sur les sites d’internet, j’ai constaté que certains sont extensibles, d’autre pas.
Le fait qu’il y ait problème a fait traîner les choses. Il me restait juste assez de tissu pour recouper la capuche. J’ai rallongé les devants en les terminant en pointe pour pouvoir les superposer au lieu de les coudre comme un petit col cheminée, et je n’ai pas cousu les pinces prévues. N’ayant pas encore surfilé les coutures des manches raglan, je les ai défaites (heureusement que je n’avais pas utilisé le point extensible) et j’ai diminué les marges de couture, ce qui a agrandi l’encolure. Nouvel essai à Noël : la tête passait. Ouf !
Fin de l’ouvrage en janvier !
Contente d’être arrivée à bout de ce boulet, j’ai rajouté une petite déco au dos, à l’intérieur.
Et maintenant, le « truc » qui m’a permis de peindre les motifs en deux temps-trois mouvements. Il y a des années, j’avais lu sur un blog qu’il existait du « freezer papier », qu’on peut utiliser comme pochoir pour peindre du tissu : on dessine le motif sur le côté mat du papier et on le découpe. On applique le côté brillant du pochoir ainsi obtenu sur le tissu au fer à repasser. On peint, on peut dépasser sur le papier, la peinture ne bave pas. Quand elle est sèche, on retire tout simplement le pochoir.
J’avais lu aussi que ce papier, assez cher, peut être remplacé par celui utilisé pour l’emballage par les bouchers et fromagers. Depuis, j’en ai essayé plusieurs, tous ne fonctionnent pas, il faut faire l’essai, mais celui de la petite boutique où j’achète des produits locaux marche parfaitement.
Les kanjis ont été réalisé avec de la peinture Setacolor pour tissu, l’arche noire simplement au feutre indélébile (mais toujours avec un pochoir de papier d’emballage de fromage).
Pour info, le kanji du devant signifie « main », celui du dos « partager, couper ». C’est du moins ce qu’internet m’a dit. Maël les avait choisis pour leur esthétique.
Quelques bavoirs pour Lison.
Les bébés, ça bavouille quand les petites quenottes pointent.
Patron des « Intemporels pour bébés, tome 2 ».
Réversibles, en jersey (des restes de jersey uni à l’envers), fermés par un bouton pression Prym métallique. Lasse de m’énerver avec le petit outil fourni avec les pressions, j’ai acquis une pince Prym Vario : avec elle, un jeu d’enfant !