Lectures

Si le déconfinement n’a pas changé tant de choses que ça pour vous, si vous avez encore devant vous de longues journées à passer à la maison, quelques idées de lecture ; des livres que j’ai lus, et aimés (pas forcément les derniers mois ; le confinement n’a même pas été propice à la lecture, pour moi).

Ma dernière lecture, apaisante en ces temps angoissants : La panthère des neiges, de Sylvain Tesson.
« Un récit d’aventure aux allures de quête spirituelle. Un éloge de la patience, de la nature sauvage et de la beauté.» François Busnel, La Grande Librairie.

Tous les hommes n’habitent pas le monde de la même façon, de Jean-Paul Dubois.
«Jean-Paul Dubois propose avec Tous les hommes n’habitent pas le monde de la même façon un itinéraire poétique et mélancolique. Dans une prison de Montréal, un détenu fait défiler sa vie et les grands moments de son bonheur.» La Croix.

Mélodie de Vienne, de Ernst Lothar.
Un résumé ici.
Le bandeau indique : le Downton Abbey de Vienne.
Par un curieux hasard, une amie me l’a offert pour Noël, alors que nous envisagions plus ou moins sérieusement un séjour à Vienne fin janvier (réalisé ! exaltant, malgré le froid et la grisaille ; les musées, l’opéra…).
Lecture commencée à la maison, poursuivie dans le train, continuée à Vienne le soir, terminée dans le train de retour…
Une fresque familiale, de la fin du 19e siècle à la montée du nazisme. La petite histoire, celle de la famille Alt, dans la grande, celle de l’Autriche.
On s’attache au destin de cette famille, dans la tourmente de l’histoire. Un pavé de près de 700 pages, qu’on lirait bien d’une traite…

Des romans qui vous tiennent en haleine du début à la fin (exactement ce qu’il faut pour oublier, le temps d’un livre, le monde présent…)

Un peu, beaucoup, à la folie, de Liane Moriarty.
«Trois couples épanouis. De charmants enfants. Une amitié solide. Et un barbecue entre voisins par un beau dimanche ensoleillé : tous les ingrédients sont réunis pour passer un bon moment. Alors, pourquoi, deux mois plus tard, les invités ne cessent-ils de se répéter : « si seulement nous n’y étions pas allés » ?»

De si bons amis, de Joyce Maynard.
«Joyce Maynard déploie un talent électrique pour décrire une femme sous influence. On assiste à un mirage, c’est effrayant et grandiose.» Elle.

De Paula Hawkins : La fille du train.
«Un thriller digne de Sir Alfred.» L’Express.
On commence, on pose le livre parce qu’on a autre chose à faire, et on n’a plus qu’une idée, le reprendre au plus vite.

Du même auteur, son deuxième roman : Au fond de l’eau.
«Le canevas est habile et efficace, alliage d’atmosphères délétères, de faux-semblants, de désirs ambivalents, de communautés et de solitudes.» Libération.
J’ai adoré les deux, avec une préférence cependant pour le premier, La fille du train.

Des polars :

Les fils de la poussière,  d’Arnaldur Indridason
Un résumé ici.
Dès les premières pages, une impression de déjà-vu. En fait, j’avais lu ce polar en allemand, au début de ma retraite (j’avais alors l’intention de rafraîchir sérieusement mes connaissances…). Je l’ai retrouvé avec grand plaisir en français.

Et ceux de Peter May, tous excellents…
Sa trilogie écossaise : L’île des chasseurs d’oiseaux, L’homme de Lewis, Le braconnier du lac perdu.
J’avais lu le deuxième avant le premier. Il vaut mieux lire les trois dans l’ordre, sinon c’est parfois déroutant, parce que la vie des personnages se poursuit d’un roman à l’autre.
Ses six romans « français » (la série Assassins sans visage) :
Un pari lors d’une soirée trop alcoolisée amène Enzo MacLeod, ancien légiste de la police écossaise établi en France, à entreprendre des enquêtes autour d’affaires non résolues.
J’en ai lu deux, le premier de la série Le mort aux quatre tombeaux, et le cinquième Trois étoiles et un meurtre. Il y a, de temps à autre, des allusions aux romans précédents, mais on peut cependant les lire sans problème indépendamment les uns des autres.
Il y en a plein d’autres. Je viens d’acheter, mais je n’ai pas encore lu, Les disparus du phare.

Et pour finir, dans un tout autre registre :
Une minute quarante-neuf secondes, de Riss, journaliste et directeur de Charlie Hebdo depuis 2015.
Le texte de la quatrième de couverture ici.
Une magnifique réflexion sur la vie, la mort…
A lire, vraiment, qu’on aime Charlie ou pas.
Je l’avais prêté à une amie qui venait de perdre sa mère. Elle l’a offert à sa soeur pour Noël.

Bonne lecture. Maintenant que nous sommes déconfinés, allez voir vos libraires indépendants, en prenant évidemment toutes les précautions nécessaires. Ils ont besoin de nous pour tenir…
Ma première sortie non alimentaire a été pour ma librairie habituelle. J’y avais déjà passé commande avant l’ouverture, non par manque de « stock », mais pour la soutenir. Masque et lavage des mains au gel hydroalcoolique à l’entrée obligatoires, des sens de circulations devant les rayons, mais plaisir de flâner parmi les livres intact…

A bientôt, avec des bricoles à vous montrer, j’espère…

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3 commentaires pour Lectures

  1. Mary dit :

    Une seule lecture en commun : « Tous les hommes n’habitent pas la terre de la même façon » et plein de nouvelles idées au cas où j’en manquerais.
    Tu connais le challenge de Mademoiselle Farfalle ? 60 catégories de livres, des paliers toutes les 15 catégories validées.
    Ici, la librairie a continué à nous fournir pendant le confinement. D’abord en déposant nos commandes chez un commerçant qui avait le droit d’être ouvert, puis en proposant un système de « pick and go ».
    Bonne fin de soirée.

  2. pivoinette dit :

    Tout comme toi, j’aime lire … mais je vais chercher le miens en médiathèque … ou même en « boite à livres » qu’on trouve dans les quartiers … Car, il faut beaucoup de place pour ranger ces livres … et, vu le prix d’un livre, s’en séparer après l’avoir lu me paraît onéreux pour le court temps passé à le lire … Par contre, si j’ai un cadeau à faire, je vais chez le libraire !!!
    Bises

  3. Marie-Pierre dit :

    J’ai lu davantage pendant le confinement, et aujourd’hui, je continue.
    Les gratitudes de Delphine de Vigan ; La liste de mes envies de Grégoire Delacourt
    Petit pays de Gaël Faye; L’atelier des miracles de Valérie Tong Cuong
    La consolation de l’ Ange de Frédéric Lenoir; et Les femmes d’à bord de France Guilain (prêtée par une amie.
    Marianne lit beaucoup aussi et on se prête les livres.
    A bientôt Marie. Portez vous bien. Bisous

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