Pas terrible, cet été…
Après un printemps sans une goutte, bien plus d’eau qu’il n’en faut ; du vent; un soleil bien timide…

Malgré tout, les courgettes poussent, les tomates rougissent.

Depuis quelques années, je fais moi-même mes plants de tomates.
Les graines, je les récupère, pour la plupart, la saison précédente. Quand je trouve sur un étal une belle tomate, j’en achète une ou deux, on les mange… et je garde les graines. Je les fais sécher sur une feuille de papier absorbant, puis je range la feuille dans une enveloppe. Lorsque que je sème mes tomates, peu importe que les graines se détachent ou non du papier. Il se désagrègera dans la terre. Nous avons cette année pas loin de vingt variétés.
Je sème dans de petits pots individuels, ce qui évite un repiquage, 3 ou 4 graines par pot. Quand les plantules ont quelques centimètres, je garde la plus belle et j’arrache les autres.
Puis, il ne reste plus qu’à arroser et laisser pousser… en attendant qu’il fasse assez chaud pour les mettre en place. Chaque printemps, pendant quelques semaines, les appuis de fenêtres intérieurs sont colonisés par mes plants, pour qu’ils profitent au maximum de la lumière et de la chaleur du soleil. J’adore les voir prendre de la vigueur de jour en jour.

Cette année, j’ai trouvé des graines de tomates spéciales pour balcons et jardinières. Expérience concluante: de belles grappes de tomates rouges… Plus original que des géraniums !
J’aurais dû penser à faire la photo plus tôt: la jardinière était bien moins « déplumée »; nous avons déjà ôté pas mal de feuilles et cueilli plein de tomates.

Malheureusement, nous ne pouvons éviter le traitement régulier à la bouillie bordelaise : nous habitons une vallée et dès le mois d’août (même en juillet cette année), il arrive que nous ayons des nuits et des matinées brumeuses, ce qui est fatal pour les tomates. Sans traitement, elles noircissent et pourrissent alors très rapidement, et une fois que le processus est engagé, il n’y a plus rien à faire.